Et Vienna advint...
Après le délicat et très fitzgéraldien "Sous le charme de lilian Dawes"( éd.Quai Voltaire-Table Ronde), Katherine Mosby dévoile une autre nuance de son talent d'écrivain avec ce somptueux et foisonnant "Sanctuaires ardents".
C'est le sud de la Virginie, celle de la fin des années 1920, qui tient lieu de cadre à ce roman envoûtant, tout comme son heroîne ; Vienna, l'étrange et jeune épouse de Willard Daniels. Vienna intrigue, jusqu'à son prénom, les habitants de Winsville ; elle n'est pas d'ici, ne monte pas à cheval, parlerait aux arbres et comble de l'insolence et de l'indécence préfère la compagnie des livres à celle de ses semblables !
Vienna et ses deux enfants traversent les années, les épreuves liés par un amour rare ,exceptionnel, exclusif.
Le style éblouissant, le souffle et la grâce qui traversent ce somptueux Sanctuaires ardents le placent aux cotés des plus grands romans sudistes, on pense à Faulkner, Capote...Mais c'est sans oublier l'ironie discrète, subtile , savamment distillée au fil des pages comme un ultime et élégant pied de nez au drame qui se joue inéluctabe.
À la remarque d'un jeune personnage qui se dit : "Voilà ce qui arrive ...quand on lit trop de livres ; ça ramollit le cerveau" on peut lui répondre pas ceux de Katherine Mosby assurément !
http://www.obiwi.fr/culture/lectures/87440-sanctuaires-ardents-indispensable
linkhttp://www.telerama.fr/livre/rayon-poche-55-sous-le-charme-de-lillian-dawes-de-katherine-mosby,57836.php#xtor=RSS-36
La revue de presse Pierre-Robert Leclercq - Le Monde du 27 août 2010
Coup d'essai, coup de maître. C'est une formule, mais bien applicable à ce premier roman (les hasards de l'édition ont fait que le deuxième livre de Katherine Mosby, Sous le charme de Lillian Dawes, paraisse avant celui-là) qui marque l'entrée en littérature d'une romancière qui maîtrise fond et forme pour un vrai bonheur de lecture
http://www.lexpress.fr/culture/livre/sous-le-charme-de-lillian-dawes_927580.html
Eric Neuhoff le 27:10:2010 Le Figaro